Les platanes du nord de l’esplanade sont la prochaine victime désignée de la municipalité Piolle.
Dans un communiqué publié le 2 janvier Alain Carignon s’étonne que « La municipalité annonce aujourd’hui lancer un concours de plantation d’arbres auxquels les grenoblois sont appelés à participer en trouvant des emplacements.
En même temps elle confirme sa volonté d’urbaniser le parc Henri Tarze existant et non encore dépollué, tandis que les grenoblois de la Presqu’ile réclament que soit enfin réalisé le jardin qui leur permettra de disposer d’un seul M2 d’espaces verts par habitant dans ce quartier !
Grenoble est devenue la ville la plus dense de France (hors région parisienne) ayant dépassé Villeurbanne, créant de dangereux ilots de chaleur. Avec moins de 12 M2 d’espaces verts par habitant, la municipalité a fait de Grenoble la lanterne rouge des grandes villes en la matière. Pendant 15 années sur ces 22 dernières années les municipalités ont détruit plus d’arbres qu’elles n’en ont planté.
L’abattage des arbres sans ménagement a été une calamité ces dernières années. Des parcs existants comme Hoche ont été réduits. La municipalité poursuit la « bétonisation » de la ville sans créer de nouveaux parcs du sud (Flaubert) au nord ( Esplanade) en abattant encore pour imposer ses projets .L’insuffisance de végétalisation n’est pas une cause, mais la conséquence d’une densification intensive, systématique et irréfléchie.
Plutôt que de camoufler sa politique avec de la com’ sur des concours, la municipalité devrait s’engager à sauver le parc Henri Tarze, réaliser en urgence le jardin de la presqu’ile, refuser tout projet urbain sans parc, établir un moratoire sur le béton et ne plus abattre un seul arbre sans nécessité absolue liée à un danger imminent. La santé des grenoblois est en cause. »