Depuis 1995, les politiques de logement et d’urbanisme à Grenoble sont conduites par les Verts et leurs alliés.
Pour quel résultat ? La métropole compte 18 000 demandeurs de logements, un chiffre en hausse de 15% depuis 2018. L’Agence Parisienne d’Urbanisme recense pas moins de 17% de logements vacants à Grenoble. Et la valeur des biens autrefois comparable à Lyon, Bordeaux, Strasbourg a drastiquement chuté.
Tout le monde sort perdant des politiques menées. Les propriétaires subissent la multiplication des contraintes : taxe foncière la plus élevée des grandes villes, expérience d’encadrement des loyers et désormais “permis de louer”. Sans que cela ne change rien à la vacance des logements, indépendante de leur volonté car résultant de la perte d’attractivité de la ville : merci l’insécurité, la malpropreté, la densification, etc. !
Ceux qui ont le malheur d’investir dans les “écoquartiers” (qui n’ont “d’éco” que le nom) le paient très cher, avec une valeur des biens qui s’effondre aussitôt en raison du trop fort taux de logements sociaux dans ces opérations.
Les locataires de logements sociaux ne sont pas mieux lotis. Près de la moitié des demandeurs habitent déjà le parc social. Un chiffre élevé qui témoigne de la volonté de nombre d’entre eux de quitter des quartiers devenus répulsifs, plus paupérisés que jamais car on y ajoute de la misère à la misère avec les hébergements “d’urgence”. Alors qu’il faudrait réinstaurer de la mixité en créant de nouveaux propriétaires, ville et métropole limitent volontairement à 30 ventes de logements sociaux par an pour l’accession sociale à la propriété !
Il est urgent de changer de paradigme. En favorisant l’accession à la propriété, en organisant une mixité d’usage avec l’installation de bureaux de la collectivité, en instaurant des critères de tranquillité publique pour l’attribution de logements, en freinant la densification folle…