Rapidement, simplement pour signifier que pour notre part nous voterons ces délibérations.
Il est de plus en plus fatiguant d’entendre cette petite rengaine anti pôles de compétitivité, technophobe parfois, de la part de certains de nos collègues.
Ce sont évidemment les plus fervents idéologues, pétris de certitudes, qui tiennent ce genre de discours.
Mais au risque de les froisser, ce ne sont pas les idéologies qui ont permis à l’humanité d’avancer et aux conditions de vie de s’améliorer, mais bien les progrès scientifiques et techniques.
Chacun connaît malheureusement le bilan du siècle dernier, siècle des idéologies par excellence.
À l’inverse, c’est grâce au progrès technologique que nous avons pu entamer la résorption du trou dans la couche d’ozone en produisant des réfrigérateurs qui n’émettent plus de chlorofluorocarbures.
C’est grâce au progrès technologique que la qualité de l’air s’améliore depuis des décennies, parce que nous avons pu nous passer du charbon dans les villes, parce que les constructeurs automobiles ont constamment amélioré les moteurs pour qu’ils polluent de moins en moins.
C’est l’innovation technologique qui nous a permis de progresser en matière de recyclage des déchets, de traitement des eaux usées, ou même de réduction des nuisances acoustiques en périphérie des grands axes de circulation.
Et demain encore, c’est ce même progrès technique et scientifique qui nous permettra pourquoi pas de filtrer l’air pour capturer le C02, de mieux économiser notre consommation d’énergie ou d’eau grâce à l’intelligence artificielle, ou même de réduire les émissions de méthane grâce par exemple à des compléments alimentaires pour les bovins.
À chaque étape, le génie humain a su trouver les solutions pour résoudre les problèmes d’hier, puis celles nécessaires à résoudre les éventuels nouveaux problèmes créés. Il faut vraiment avoir votre arrogance pour considérer que vous détenez seuls les solutions, drapés dans la suffisance que confèrent les dogmes.
Donc de grâce, pour une fois, cessez de vous en prendre à des fleurons technologiques qui fonctionnent, qui font le rayonnement de notre métropole et qui la mettent à l’honneur bien plus souvent qu’elle ne le sera jamais pour vos “capitale verte” et autres observatoires de la participation citoyenne.
