Quelques mots sur ce rendu acte qui égraine les procédures, liste dans laquelle nous retrouvons le restaurant le 5 alors que vous aviez demandé à son gérant comment on en était arrivé là et annonciez souhaiter une solution amiable. Pour nous ces conflits devant les tribunaux avec les acteurs de la ville, avec votre personnel sont significatifs de votre mode de gestion. S’agissant du 5, rappelons qu’il s’agit d’un conflit qui porte sur 500 000 €. Comment en est-on arrivé là en effet ?
Dans cette liste, on ne trouve pas trace de l’action judiciaire comme partie civile que vous avez décidé tout seul par arrêté du 11 janvier dernier dans l’affaire dite du dieselgate. La ville n’a aucun intérêt direct dans ce dossier et il n’y a évidemment pas besoin d’elle pour que le dossier aille à son terme judiciaire. Il s’agit simplement pour vous d’une opération supplémentaire de com’ dans le cadre de votre campagne nationale, financée par le contribuable grenoblois. Vous allez pouvoir intervenir médiatiquement comme partie civile et c’est tout ce qui vous intéresse.
Le même homme qui refuse de déposer plainte à Grenoble contre les mafias qui bloquent les chantiers en faisant du chantage, le même homme qui a refusé de déposer plainte après que la salle polyvalente municipale de Mistral ait été occupée et saccagée par des dealers.
Ce deux poids deux mesures révulse tous ceux qui attendent du Maire qu’il assume d’abord les responsabilités pour lesquelles il est élu. Le courage, ce n’est pas de s’associer à la meute dans un dossier établi pour en tirer des bribes de publicité. Le courage, c’est de s’attaquer enfin à ce grave dérèglement dans l’enceinte de la ville, d’actionner la justice, de marquer une volonté de démontrer que vous n’abandonnez ni les Grenoblois ni les entreprises qui sont si démunis face à cette violence insupportable.
Ce rendu-acte démontre que vous ne voulez rien de tout ça mais seulement utiliser les moyens de la ville pour régler vos comptes personnels ou comme moyen de votre campagne nationale. C’est désolant dans l’état actuel de la ville.