La presse a récemment révélé une note interne de la SNCF qui fait état des menaces pesant sur les lignes considérées comme non rentables, et notamment la ligne Grenoble-Paris.
Si la SNCF dément envisager à ce stade toute suppression de trains sur la ligne, il est incontestable que celle-ci est aujourd’hui dégradée par un déficit criant d’investissements.
La qualité et la fréquence de la liaison avec Paris est un gage majeur d’attractivité pour un territoire. En la matière, Grenoble a pris du retard sur les autres métropoles qui se sont mobilisées pour obtenir des investissements.
Ainsi, nous sommes toujours dépourvus de ligne à grande vitesse entre Grenoble et Lyon. Alors que Bordeaux est désormais à 2h de Paris en TGV, nous sommes à 3h et les trajets directs sont rares.
L’absence de ligne TGV dédiée engendre également un encombrement de la ligne TER Grenoble-Lyon, et pèse donc sur la qualité de l’offre pour les trajets du quotidien.
Afin d’encourager le report modal vers le train et préserver l’attractivité de la métropole grenobloise, l’amélioration de la liaison Grenoble-Paris est donc indispensable.
En conséquence, le conseil municipal de Grenoble demande à Monsieur le Premier Ministre de garantir le maintien de la ligne ferroviaire Grenoble-Paris et d’en améliorer la qualité en prévoyant les investissements nécessaires par une loi de programmation pluriannuelle.