Le Maire de Grenoble a créé une situation qui mène Grenoble à l’impasse.
En septembre, la cour d’appel l’a condamné pour favoritisme dans l’affaire d’attribution de marchés sans appel d’offres pour la fête des tuiles. Il n’en a tiré aucune conséquence, lui qui avait pourtant signé la charte Anticor l’engageant à démissionner en cas de condamnation.
Nous avons sollicité de sa part le remboursement des frais de justice pris en charge par la ville, le délit de favoritisme étant par nature détachable des fonctions. Notre groupe avait été le seul à ne pas voter pour leur prise en charge.
Cette condamnation aggrave son isolement. Son groupe a perdu 11 élus depuis le début du mandat : il lui reste la majorité la plus faible de l’histoire de la ville. Sa guerre permanente avec la Métropole pour une querelle de postes paralyse le territoire et a des conséquences concrètes.
Alors qu’Eric Piolle a décidé seul de brader Grenoble-Habitat, la métro a massivement voté contre, fragilisant le budget de la ville qui repose sur les recettes attendues de cette vente. Alors qu’il existait un service commun ville/métropole pour les arbres, la métro souhaite le gérer directement après avoir constaté les “dysfonctionnements” de la ville. Ce recul des mutualisations pèse sur les finances car il aboutit à des services doublons.
Eric Piolle a fait le choix de la fuite, l’habillant d’un pathétique alibi. Alors que les Grenoblois découvraient la hausse de taxe foncière qu’il leur a imposée au mépris de ses promesses, il a annoncé vouloir effectuer des stages d’un mois à temps complet dans des établissements loin de Grenoble et il multiplie les voyages tel son déplacement à Rio de Janeiro.
Grenoble mérite un Maire qui assume ses responsabilités et de retrouver un peu de sérénité pour relever les défis qui l’attendent. Eric Piolle est désormais incapable d’assumer cette fonction.