Monsieur le Maire,

A la suite de votre procès en appel dont nous connaitrons le verdict le 6 septembre prochain, notre groupe tient simplement à exprimer sa solidarité à la totalité des fonctionnaires municipaux mis en cause dans ce dossier des marchés sans appel d’offres, en excluant évidemment le “sociologue-consultant” de votre campagne électorale qui est un collaborateur politique.

Nous tenions à dire publiquement que nous ne doutons pas de leur probité et nous regrettons simplement que, au lieu d’épargner l’institution municipale en assumant comme chef de l’administration et homme politique qui a pris ces décisions, vous les ayez entraînés dans cette affaire.

Vous avez manqué à votre devoir et nous le déplorons.

Par ailleurs, je profite de ce rendu-acte pour déplorer le paradoxe qui conduit un conseil citoyen indépendant à pouvoir s’exprimer en début de conseil par une question orale alors que vous avez renvoyé celles de l’opposition en fin de conseil.

Nous soutenons évidemment la question orale du CCI 1, qui demande le versement de subvention directement au CLUQ. Nous avons déjà défendu cette position par le passé, et le réaffirmons ici clairement : vos nouvelles modalités de versement ont vocation à étouffer les unions de quartier en malmenant leur instance de coordination.

Votre présent dispositif est en outre un fardeau pour les unions de quartier, dont les bénévoles se rajoutent des tracasseries administratives dispensables. C’est aussi une charge de travail supplémentaire pour les services de la ville.

Sur ce sujet accessoire pour vous eu égard au budget de la ville, mais si important pour le CLUQ qui souhaite préserver l’emploi de sa secrétaire, vous pourriez au moins faire un effort. D’autant plus qu’une unanimité se dégage au sein des unions de quartier en faveur de la solution préconisée par la question orale.