Comme avec tous les sujets la municipalité multiplie les fakes trompeuses. Au moment où elle met en place une brigade de verbalisation, en fait des ASVP (Agents Verbalisateurs sur la Voie Publique), elle annonce la mise en place “d’une nouvelle brigade de police municipale” portant “les effectifs de la police municipale à 169 postes”.
Cette présentation spécieuse a pour objet de faire croire aux Grenoblois que la ville dispose de 169 policiers chargés de la sécurité. Or les ASVP ne disposent pas des prérogatives judiciaires leur permettant d’intervenir sur la voie publique autrement qu’en attribuant des PV de stationnement ou de salubrité.
L’effectif réel de la police municipale est l’un des plus faibles des grandes villes, soit un effectif de 70 policiers qui disposent de l’habilitation judiciaire. Ce qui signifie, compte tenu des 35 heures, de la formation, des heures syndicales, des maladies, du poids de l’encadrement, que la municipalité peut déployer 10 à 12 policiers par jour sur tout le territoire de la ville de Grenoble et seulement deux le soir.
Cette situation qu’elle tente de cacher, cumulée avec l’absence de son armement, du développement de la vidéo protection et d’un PC opérationnel, est l’une des explications de la progression insoutenable de la délinquance dans la ville.
Alain Carignon, Conseiller municipal et métropolitain, Coprésident du Groupe d’Opposition
Brigitte Boer, Conseillère municipale et métropolitaine, Coprésidente du Groupe au Conseil Municipal
Dominique Spini, Conseillère municipale et métropolitaine, Coprésidente du Groupe au Conseil MétropolitainLes Conseillers municipaux : Charah Bentaleb, Nathalie Béranger (Conseillère régionale), Chérif Boutafa