Notre Métropole est gangrenée par la violence de l’extrême gauche. L’incendie criminel des câbles de haute tension à Noyarey intervient après celui qui a privé des milliers de grenoblois d’électricité la semaine dernière. Ils font suite au sabotage des câbles sous le pont de Brignoud, aux incendies criminels de deux gendarmeries, de la salle du conseil municipal de Grenoble, de France Bleu Isère, de l’église St-Jacques à la Capuche, du centre culturel et scientifique… Comme l’ont dénoncé les Unions de Quartiers grenobloises, notre ville est sous la pression de la haine des tags ultra violents qui poussent même sur les écoles. Les groupuscules de l’ultra gauche multiplient « les actions » sous des prétextes divers, parfois à partir de locaux municipaux qui leur sont fournis aux frais des contribuables. Cette situation devient insupportable.
Je réitère le vœu que notre groupe avait émis au Conseil Municipal, malheureusement repoussé par la municipalité et ses alliés, de demander au Ministre de l’Intérieur une action spécifique contre ces groupuscules et leurs nervis qui ont déjà agressé des jeunes pour leur opinion. Ils menacent ouvertement la démocratie et le pluralisme. À Grenoble, la violence politique est exclusivement le fait de l’extrême gauche. Dans la perspective des élections législatives, il est à craindre qu’ils redoublent d’agressivité au détriment de la ville apaisée et respectueuse de la diversité des opinions. Nous appelons tous les démocrates à condamner ces dérives.
Alain Carignon, Conseiller municipal et métropolitain, Coprésident du Groupe d’Opposition