Je voudrais à l’occasion de ces délibérations financières simplement rappeler quelques faits.
La Métro est contrainte selon ses propres termes à un « recours accru à l’emprunt » (l’encours de dette sera de 1,1 milliards d’Euros en 2030 et la capacité de désendettement à 15 ans)
Malgré cela, elle aura une épargne nette négative en 2026.
Pour l’éviter, elle sera contrainte d’augmenter la CFE (cotisation foncière des entreprises) de 11,35% pour gagner 7 Millions d’euros de recettes par an.
Ce qui lui permettra de retarder d’un an l’épargne nette négative (à 2027)
Elle renvoie l’obligation d’augmenter massivement les autres impôts (taxe foncière, taxe sur les résidences secondaires) au prochain mandat.
Nous l’avons déjà dénoncé : nous sommes dans la même situation que Grenoble. Asphyxiés par l’absence de réforme. Ces délibérations ne corrigent rien aux problèmes structurels.