La comm’ préventive de la majorité municipale avant les débats budgétaires n’est qu’un habillage très maladroit de la scandaleuse hausse de 30 % des impôts des Grenoblois qui font de Grenoble la première des grandes villes de France pour le taux de taxe foncière.
Une hausse qui a pour seul objet d’éviter la mise sous tutelle à laquelle la municipalité a échappé de justesse en 2016. Déjà à l’époque, Eric Piolle et sa majorité expliquaient leur plan d’austérité (fermeture de bibliothèques, réduction de la santé scolaire…) comme une préparation de l’avenir !
Contrairement à ce qu’affirment ces adjoints au Maire très sélectionnés, les investissements par habitant demeurent à Grenoble les plus bas des grandes villes comparables et, outre l’impôt, la municipalité a déjà recours à un endettement record pour seulement terminer l’année.
En augmentant massivement ses dépenses de fonctionnement cette année (67 postes nouveaux dans l’administration) au lieu d’engager les réformes de structures et la mutualisation avec la Métropole que nous préconisons, elle poursuit sa trajectoire financière catastrophique qui lui permet de tenir trois ans. Elle reporte en l’aggravant la problématique financière de la ville.
Les grenoblois doivent savoir que cette augmentation massive d’impôts et d’endettement ne résout rien et que tous les problèmes sont devant nous et vont peser sur les générations futures.
Alain Carignon, Conseiller municipal et métropolitain, Coprésident du Groupe d’Opposition
Brigitte Boer, Conseillère municipale, Coprésidente du Groupe au Conseil Municipal
Dominique Spini, Conseillère municipale et métropolitaine, Coprésidente du Groupe au Conseil Métropolitain
Les Conseillers municipaux : Nathalie Béranger (Conseillère régionale), Chérif Boutafa, Nicolas Pinel (Conseiller métropolitain)