L’exclusion de 7 élus de la majorité municipale dont 3 Adjoints au Maire et un Vice-Président de la Métro confirme la dérive sectaire d’Eric Piolle et la brutalité de sa gouvernance révélées par nombre de témoignages y compris de ses plus proches collaborateurs. Émettre un simple avis divergent du Maire devient un crime de lèse-majesté. La hausse massive des impôts contraire aux engagements pris devant les Grenoblois et la vente des bijoux de famille pour boucler l’année budgétaire représentent pourtant une trahison d’une autre ampleur.
Désormais à la tête de la majorité la plus faible de l’histoire de Grenoble, Eric Piolle se replie sur un noyau dur, fermant la porte à l’intérieur comme à l’extérieur par la décision d’asphyxier le Comité de Liaison des Unions de Quartiers et l’étouffement de toute initiative citoyenne avec des procédures bureaucratiques kafkaïennes.
À l’heure où ses amis politiques réclament un référendum au plan national, on voit mal comment il pourrait refuser de consulter les Grenoblois sur les alternatives à son budget qui conduit Grenoble dans l’impasse, repoussant de quelques années l’inéluctable faillite. Cette municipalité à la dérive et son Maire Roitelet n’ont plus aucune légitimité pour imposer leurs diktats.
Alain Carignon, Conseiller municipal et métropolitain, Président du Groupe d’Opposition
Les Conseillers municipaux : Nathalie Béranger (Conseillère régionale), Brigitte Boer, Chérif Boutafa, Nicolas Pinel (Conseiller métropolitain), Dominique Spini (Conseillère métropolitaine)